Protéger les bélugas !

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On reconnaît immédiatement les bélugas à leur peau d’un blanc éclatant et à leur tête en forme de melon. Les adultes mesurent environ 5 m et peuvent peser jusqu’à 1 600 kg. Cela peut sembler énorme, mais comparé à la baleine bleue (la plus grosse baleine du monde avec ses 181 000 kg), les bélugas sont de tout petits cétacés ! Malgré leur « petite » taille, ils n’en possèdent pas moins une épaisse couche de graisse sous la peau pour les tenir au chaud dans les eaux froides de l’Arctique où ils vivent. Cette graisse peut représenter jusqu’à 40 % de leur masse corporelle totale !

La la la la la laaaa….

Comme la plupart des baleines et des dauphins, le béluga utilise le son pour communiquer avec les membres de son groupe, explorer les alentours et trouver de la nourriture. Cette baleine a un talent remarquable pour le chant : elle émet un large éventail de sons et de cris, d’où son surnom de « canari des mers ». Le secret réside dans sa bosse frontale. À l’intérieur se trouve une structure spéciale appelée « melon » qui aide à diriger les ondes sonores. Celles-ci rebondissent sur les objets dans l’eau et sont renvoyées au béluga sous forme d’écho grâce auquel il peut s’orienter. Ce sonar lui est très utile lorsqu’il chasse des poissons et des invertébrés, comme les crabes, dans des eaux très profondes ou troubles. Il lui sert aussi à repérer la présence de trous de respiration dans la glace et à détecter des prédateurs.

Qui vous appelez melonhead?!

Ils ont besoin de notre aide !

Ces mammifères du froid sont confrontés à un nouveau problème. Le réchauffement des eaux causé par les changements climatiques a non seulement des répercussions sur leurs habitats, mais aussi sur leurs proies. Les poissons, comme l’omble chevalier, ont du mal à survivre quand la température augmente. Si cette nourriture venait à manquer, le béluga se trouverait en grave difficulté.

En adoptant symboliquement un béluga, vous aiderez Matthew Gilbert, chercheur à l’Université du Nouveau-Brunswick, à mieux comprendre l’impact que peut avoir sur les bélugas une modification de leur menu préféré. Matthew étudiera les effets de la hausse de la température de l’eau sur les ombles chevaliers pour savoir s’ils resteront ou migreront ou même s’ils pourront survivre. Lorsque nous en saurons davantage sur les changements possibles du buffet des bélugas à cause du réchauffement des eaux, nous serons plus à même de protéger ces merveilleuses baleines blanches durant les années à venir !

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