Bonjour ! Je suis Patrick, chercheur à l’Université Dalhousie, et j’étudie les animaux marins tels que le béluga. Tu te demandes peut-être pourquoi j’ai besoin d’un microscope pour faire mon travail : le béluga n’est pas vraiment minuscule ! En fait, pour étudier les bélugas, j’examine les plus petites créatures de l’océan Arctique : le phytoplancton ! J’y reviendrai tout à l’heure. Mais parlons d’abord du béluga !
Le béluga est un animal formidable. On l’appelle le « canari des mers » à cause de son formidable répertoire sonore fait de sifflements, de gazouillis, de couinements et de clics ! Il vit dans les eaux glaciales des régions arctiques et subarctiques qui entourent l’Amérique du Nord. On le reconnaît facilement à sa couleur blanche, à son front arrondi et à son caractère très sociable. Les bélugas aiment nager en troupeaux, et leurs cris leur servent à communiquer, à naviguer et à trouver leur nourriture dans les eaux sombres ou troubles.
Mais savais-tu que le béluga a besoin de créatures si petites qu’il faut un microscope pour les voir ?
Eh oui, c’est le phytoplancton ! Ces microorganismes marins, qui vivent près de la surface de l’eau, sont la base du réseau trophique de l’Arctique. Ils aident à nourrir tous les animaux, même les plus gros comme le béluga. Autrement dit, sans un phytoplancton sain, le béluga – comme bien d’autres animaux marins – pourrait être en danger.
C’est pourquoi je vais dans le détroit de Jones, au Nunavut, pour étudier l’évolution de ces créatures microscopiques alors que l’Arctique se réchauffe. L’évolution du climat occasionne des changements majeurs dans les eaux arctiques. La glace de mer fond plus tôt qu’avant et la température de l’océan augmente. Je veux étudier les effets de ces changements sur le phytoplancton et ce qu’ils signifient pour tout l’écosystème, y compris le béluga.
J’utilise des microscopes et des ordinateurs puissants pour identifier les diverses espèces de phytoplancton et suivre leur évolution. C’est un travail de détective océanographe ! Si nous comprenons l’évolution de la base de la chaîne alimentaire, nous pourrons mieux prédire ses effets sur le béluga et les moyens de protéger le « canari des mers ».
Quand tu adoptes un béluga, tu m’aides à mettre à niveau les outils technologiques que j’utilise dans mes travaux. Ces outils m’aident à voir, étudier et comprendre les plus petits superhéros de l’océan. Ton appui nous aide à protéger tout l’écosystème arctique, de bas en haut de la chaîne alimentaire.
Merci de faire partie de l’équipe – et de contribuer à la survie du béluga (et du plancton !).
Consulte la section « Adoptions » de l’appli Éco Héros ou visite la boutique Éco Héros pour te procurer ton ensemble d’adoption du béluga et commencer dès maintenant à changer les choses !
