Véritables Batman et Batwoman de la nature, les membres du personnel de Parcs Canada sont des superhéros de la protection des chauves-souris! Partout en Amérique du Nord, on observe un déclin des populations de chauves-souris causé par des menaces comme le syndrome du museau blanc, un horrible champignon qui peut se propager rapidement à toute une colonie de chauves-souris en hibernation. Laisse-toi inspirer par ces projets entrepris par les sauveurs de chauves-souris de Parcs Canada, puis lance ta propre campagne Restaurer la nature et deviens toi aussi un bat-sauveur!
Les bat-cris au parc national Yoho, en Colombie-Britannique
Les chauves-souris émettent des sons d’une fréquence trop élevée pour être perçus par l’oreille humaine. Les bruits de la nuit seraient bien différents si on pouvait entendre les chauves-souris, car elles sont très bruyantes! Les scientifiques parviennent à écouter leurs cris à l’aide d’un détecteur de chauves-souris, un appareil qui capte les sons à haute fréquence et qui les traduit de manière à permettre aux humains de les entendre. Parcs Canada utilise des détecteurs de chauves-souris dans le parc national Yoho pour mieux les connaître et pour contribuer à leur protection. Écoute des cris de chauves-souris ici :
Une bat-bibliothèque au parc national de la Mauricie, au Québec
Au Québec, les bat-sauveurs de Parcs Canada enregistrent les cris d’écholocalisation des chauves-souris à l’aide d’un détecteur de chauves-souris, ce qui leur a permis de créer un inventaire acoustique. Chaque année au mois d’août, les cris des chauves-souris sont enregistrés à l’aide d’un détecteur d’ultrasons appelé AnaBat. Le parc national de la Mauricie compte huit espèces de chauves-souris, que les chercheurs écoutent et identifient en fonction de leurs cris. Grâce à ce relevé annuel des cris d’écholocalisation, Parcs Canada a mis sur pied une bibliothèque de cris qui lui sert à déterminer comment se portent les populations de chauves-souris au fil des ans.
![La Mauricie](/public/blogue_sauvage/La-Mauricie-Parks-Canada-Bat-Research.jpg)
Des bat-tunnels au lieu historique national de la Forteresse-de-Louisbourg, en Nouvelle-Écosse
Les chauves-souris ne vivent pas seulement dans les grottes, elles s’installent aussi dans des endroits sombres comme des tunnels. Les tunnels de la Forteresse-de-Louisbourg constituent un abri idéal où les chauves-souris peuvent hiberner jusqu’au printemps. Les températures froides et l’humidité qui y règnent sont parfaites pour permettre aux chauves souris de garder leur corps en état d’hibernation. Les chauves-souris peuvent ainsi ralentir leur métabolisme tout en gardant suffisamment de chaleur pour ne pas geler; elles n’ont donc pas besoin de sortir au froid pour se nourrir. Parcs Canada surveille ces tunnels pour suivre la taille des colonies et s’assurer qu’elles sont en santé.
![Fortress of Louisbourg bat cave](/public/blogue_sauvage/Fortress-of-Louisbourg-bat-cave-credit-Ian-Harte.jpg)
Des bat-caméras au parc national du Mont-Riding, au Manitoba
Ce n’est pas tout le monde qui aime les chauves-souris, et c’est bien dommage, car ce sont des animaux étonnants! C’est pourquoi Parcs Canada aide les visiteurs du parc national du Mont-Riding à mieux connaître leurs voisins, les chauves-souris. Parcs Canada installera des caméras infrarouges spéciales dans les dortoirs à chauves-souris du Centre d’accueil pour faire connaître aux visiteurs les petites chauves-souris brunes, les grandes chauves-souris brunes et les chauves-souris cendrées. Ces caméras permettront aux visiteurs d’observer les chauves-souris qui se reposent pendant la journée et qui sortent la nuit à la recherche d’insectes à manger.
![© Anne Forshner](/public/blogue_sauvage/LLYK-Forshner-holding-Anabat-bat-detector_Lake-OHara-YNP_August-2015-credit-Anne-Forshner.jpg)
Des bat-bénévoles au parc national Jasper, en Alberta
Le parc national Jasper a, lui aussi, installé des caméras pour filmer les chauves-souris. Ces caméras, de même qu’un programme de bénévolat, permettent aux gens d’accéder aux coulisses de la protection des chauves-souris. Les bénévoles reçoivent une formation sur les populations de chauves-souris du parc et sur les menaces auxquelles elles sont exposées, y compris le syndrome du museau blanc. Puis ils se mettent en route pour participer à la surveillance des chauves-souris sur tout le territoire du parc national Jasper. Grâce à ce programme de bénévolat, un plus grand nombre de visiteurs du parc apprennent à connaître les chauves-souris et participent à leur protection.
![long legged bat, Jasper National Park, Parks Canada](/public/blogue_sauvage/bat-cam_long_legged_bat_JasperNP.jpg)
Un bat-sanctuaire au parc national du Gros-Morne, à Terre-Neuve
Trois espèces de chauves-souris vivent au parc national du Gros-Morne : la petite chauve-souris brune, le vespertilion nordique et la chauve-souris cendrée. Une étude y a enregistré des chauves-souris qui s’envolaient plus de 23 000 fois au cours d’un seul été ! En partie parce qu’il est situé sur l’île de Terre-Neuve, le parc national du Gros-Morne est devenu un habitat sûr pour les chauves-souris. Comme la majorité des chauves-souris ne quittent pas l’île, elles n’ont pas été, jusqu’ici, touchées par le syndrome du museau blanc. Parcs Canada déploie de grands efforts pour protéger cet important sanctuaire de chauves-souris en surveillant les colonies et en s’assurant qu’elles disposent des habitats dont elles ont besoin pour croître sur leur « bat-île »!
![Parks Canada bat research © Ian Harte](/public/blogue_sauvage/Parks-Canada-bat-photo-credit-Ian-Harte.jpg)