J’aime les renards !

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Si vous croisiez un renard arctique en hiver, vous ne le reconnaîtriez probablement pas en été. En effet, le renard arctique est un maître du camouflage. En hiver, son épais pelage est d’un blanc brillant, mais en été, il s’amincit et prend une teinte gris-brun cendrée qui l’aide à se fondre dans la toundra arctique. Il se régale de petits rongeurs appelés lemmings et parfois d’oiseaux nicheurs, utilisant ses incroyables sens de l’odorat et de l’ouïe pour trouver des proies sous une épaisse couche de neige !

Arctic fox summer and winter coat
Rien de tel que de mettre à jour votre garde-robe chaque saison!

Quelques faits sur le renard

Les petits des renards naissent dans des tanières, dont certaines sont utilisées par cette espèce depuis des centaines d’années. Quand les bébés arrivent, les mères en ont plein les pattes : la taille moyenne des portées est de onze petits (un record mondial pour un mammifère sauvage) ! Les deux parents voient donc à nourrir les renardeaux afin qu’ils soient sains et robustes. Mais, même à maturité, les renards arctiques ne sont pas de très gros animaux : les adultes sont à peine plus gros qu’un chat domestique !

Je suis peut-être petit mais je suis puissant! Crédit photo: Berteaux Lab

Ils ont besoin de notre aide !

Le réchauffement de la planète provoque de grands changements dans le paysage arctique. La fonte de la banquise et les hivers plus courts ne touchent pas seulement le renard arctique, mais aussi ses proies. L’impossibilité de trouver suffisamment de nourriture pourrait poser de graves problèmes à ce petit mammifère. Il est donc crucial d’en apprendre le plus possible sur la façon dont il chasse et sur ses zones de chasse. C’est pourquoi nous collaborons avec Jeanne Clermont, chercheuse à l’Université du Québec à Rimouski, sur un projet qui va dans ce sens. En munissant les renards de colliers GPS et d’accéléromètres (des capteurs qui mesurent leurs déplacements et permettent de savoir s’ils courent, se reposent ou creusent pour trouver un festin !), nous en apprendrons davantage sur leur quête de nourriture. Puis, en comparant ces données avec d’autres sur la localisation de leurs proies et la quantité de nourriture disponible, nous pourrons mieux prévoir les effets des changements climatiques sur leurs déplacements et leur aptitude à la chasse. C’est un premier pas très important pour protéger ces mignonnes boules de poil dans l’avenir !

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